mercredi 11 février 2009




Début de maquette de l'installation souhaitée en imaginant le son ( surement "Nuits" de Iannis Xenakis) et l'éclairage tamisé en plus...

Les fils qui tombent du ciel moltonné, de ce plafond qui représenterait le monde imaginaire, seront des bribes de pensées n'ayant pas de liens entre elles. Envahissant la chambre comme elles envahissent ma tête durant ces longues heures.

Nous nous trouvons ici dans une chambre où il serait impossible de dormir, pris par l'angoisse et l'envoûtement que nous renvoi l'atmosphère créée par ces photographies, ce son, et ces pensées qui nous entourent...

Dans la superstition, la nuit est souvent associée à la mort, au sommeil, aux rêves, aux cauchemars,aux angoisses et aux mystères...

Elle est l'image de l'inconscient qui se libère dans le sommeil, laissant remonter à la lumière les hontes et les remords.

Souvent irraisonnée, la peur de la nuit s'appuie sur des fondements objectifs comme l'obscurité, l'absence de témoin ou l'isolement social.

C'est cette nuit, cette peur, cette errance nocturne que je souhaite représenter.



voici surement l'image principale de l'installation.
Ces photo, font partis d'un ensemble de photographies prises de nuit, pour le projet "insomnie".
Photographie de rue vide renvoyant le sentiment d'insécurité, d'angoisse, de solitude, et d'errance qu'inspire l'insomnie.
"le portrait"


lundi 9 février 2009

Autre travail sur la "somnolence" même principe que la toile dans le bus (photo précédente)... silhouettes dessinées sur une photo prise dans le métro...
trois photo de mes yeux sont dissimulées dans les panneau publicitaire... j'observe!
premier travail sur le thème de la somnolence qui se transformera plus tard en celui de l'insomnie.


J’ai dans un premier temps dessiné des silhouettes qui se trouvent dans un bus avec accroché à un fil de fer des bribes de phrases entendues durant mes trajets. Ce tableau montre le mélange entre ma vision complètement extérieure à ce qui se passe et le travail d’écoute. N’arrivant pas à m’arrêter sur une conversation je n’en retiens que des bribes, cela donne quelque chose qui ressemble à ce que l’on peut trouver dans le principe du cadavre exquis. J’ai essentiellement essayé de représenter la vision durant mon état de somnolence. État qui m’envoie dans un tout autre monde, même lorsque je suis dans un lieu publique entourée d’un certains nombre de personnes. Le fait que je sois entouré ne me sort pas de cet état , et choisir le bus me paraissait un bon exemple étant donné que c’est un lieu dans lequel je me trouve quotidiennement souvent bondé et ou je suis la plupart du temps somnolente.