mercredi 28 octobre 2009

bribes de conversations

Elle gonfle si tu veux je pourrais te filer c'était à sniffer tu as des grosses ou des petites fesses il est bizarre mais il m'intrigue la seule responsabilité de ma vie c'est mon ordi on a descendu un étage il a fait clac elle s'est rendu compte de rien il m'a montré des photos en fonctions des tatoo que tu as fait un de perdu dix de retrouvés c'est canou demande lui ça saigne en plus je me suis réveillé par terre c'est le fait d'insister si tu es tombé avant elle est méchante je sais pas ben je l'ai fait il y a trop longtemps il est pas chouette du tout faut que je fasse des grosses couches ils essayent de bien si tu dis qu'il a mal vieilli ils sont vert bleu je rigole aller je t'en paye une un lit simple juste un lit l'arrière cuisine pendant un an faut vraiment faire gaffe j'en ai trop marre ha ok j'avais pas beaucoup mangé du coup il a continué à me parler en octobre je vais pas revenir j'étais tellement faible que j'arrivais pas à revenir toi ça va sur le côté moi je me suis quand même retrouvé et mes parents n'étaient pas là il y avait que mon frère il aime bien ce qu'il fait je suis pas fan ce qu'il fait le mec j'ai mis du temps à chercher je la connais rien pouvoir bouffer pendant trois mois je vais me placer dans l'entrée juste pour ça c'est comme acheter une bague si tu le vois tout le temps tu en as marre tu as quelque chose ça s'infecte facilement si c'est bien fait c'est joli ça me fait vraiment bizarre il y en a ils ont une sensation étrange j'étais complètement à la bourre à l'intérieur un lettrage là moi quand je suis
"corps de la ville, corps des citadins, corps à corps, désir et furie, combat et orgie, érotisme et séduction, la ville contemple avec satisfaction certaine tous ces corps d'humains qui la pénètrent et s'y complaisent."

Des Corps Urbain, thierry Paquot



mardi 20 octobre 2009

(parenthèse sur tout autre chose) petites annonces


Annonce trouvée telle quelle, légende du dessin ci-dessus:

J’ai 47 ans je suis gros mais je me soigne je peu pas travailler je touche une pension je cherche une JF de 30A à 35A a Lyon dans la même situation même au RMI l’argent ne fait pas le bonheur annonce très sérieuse envoi moi ta photo

mardi 13 octobre 2009

La ville, comme une boîte à musique, ou chaque habitant devient un son, un instrument de musique.
La ville devient danseuse, quand les sons deviennent musique...
Prélever des bribes de conversations pour préserver la richesse d'une ambiance urbaine.
Utilisant alors ces sons bucaux comme rythmique de composition urbaine.
Ce que l'on croit être le quotidien devient une histoire unique.
Posture de l'étranger anonyme, j'écoute...

Dans un projet de découverte urbaine, mon travail se dirigera vers une errance certaine dans une ville encore inconnue (Bucarest). Mélant, ainsi, photographie et écriture, pour déchiffrer un " lieu", de façon originale.

Bucarest

Une nouvelle année roumaine commence, un nouveau projet s'annonce, la publication des prochains messages en donnera le ton....

final!




pensées nocturnes





Le corps épuisé reste immobile, l'esprit lui ne cesse de s'agiter. Dans notre pensée diurne, nous sommes branché sur autrui; mais dans la pensée nocturne, les choses remontent de très loin. Beaucoup plus fluides et libres les pensées nocturnes ne suivent plus les règles imposées la journée dans lesquelles nous nous autocensurons.
extrait de pensées nocturne en écriture automatique:
"masturbation mentale dans ce monde sexié rien ne met donné pour accepter tu m'emmerde avance recule ma tête hurle mais le bus attend ce passant jusqu'à épuisement sans envie de marcher il continue jusqu'au prochain chapitre du circuit automobile de la campagne voisine sans pour autant croire à la chanson peinte sur ce mur démabré qui l'écoute sans murmurer quelconque élucubrations pornographique à croire que le canard connait la science psychomotrice qui m'entoure toute la sainte journée laissant aller la piscine à la mer chlore et sel poivre et vinaigne mélange gastronomique pour tous les goûts mélancoliques composition rythmique d'un hurlement censuré sans jamais questionner les frontières d'un pays voisin comme une mine acharnée qui l'occupe tel un bébé de huit heure à minuit sans n'est jamais fini suivre ce carton à découper sur les pointillés avec ciseaux boucher la hache percutant ce hameau cloisonné rivière et béton sans suive sans raison à toi la lumière tamisé inscrit toi sur cette liste terminé pour pouvoir quand on le pourra parcourir cet avenir inexplicable livre-loupe lecture-myope taupe souterraine sauvage et domestique éponge lavant cette saleté sur lavabo florale dentelle blanche épicurienne sur interrupteur mouchard à l'affut de la mouche voleuse lapage langoureux sur lèvre piquante griffure et pelage catastrophique charismatique"




Profondeur d'une Nuit



Sensibilité d'une insomnie, Artificialité d'une chambre


insatallation finale...